UNE TRANSFORMATION COMMENCÉ EN 2017
Au Louvre et au Conciergerie
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Adapté d'un plan Google |
vendredi 7 février 2020
jeudi 6 février 2020
CAMOUFLAGE AU LOUVRE
LE LOUVRE ÉTAIT UNE FORTERESSE INTÉGRÉE À
L'ENCEINTE, QUI DÉFENDAIT L'ACCÈS À LA SEINE
Un grandiose vestige demeure, que jusqu'en 2020 des projecteurs soulignaient...
...quand il est devenu l'arrière-plan d'une installation...
...d'où jaillissent des phrases incompréhensibles :
«...la lumière nous conduit plus profondément dans son autoréflexion »
Puisque la majorité des visiteurs sont des étrangers qui ne lisent pas le français, cette obscurité est sans importance.
En ce qui concerne les Français...
- Comme ces éclaireuses ils ignorent les messages...
- Ou s'arrêtent, tentent de les déchiffrer et repartent après quelques minutes.
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La sortie conduit des ténèbres à la lumière, c'est-à-dire à un McDonald's et à un comptoir de souvenirs :
On comprend l'indifférence des propriétaires du parking
(en remarquant la privatisation d'un bien commun).
Mais le Directeur du Louvre ?
* * *
Suite,
dimanche 2 février 2020
LA CELLULE DE MARIE-ANTOINETTE REMPLACÉE PAR UNE TABLETTE
LA DERNIÈRE DEMEURE DE LA REINE ÉTAIT UNE CELLULE DU PALAIS MÉDIÉVAL DEVENU PRISON
(LA « CONCIERGERIE »)
Le portail où la charrette attendait les condamnés.
« ...la Conciergerie est la prison réservée aux criminels politiques les plus dangereux ; l'inscription d'un nom sur le registre des entrées peut être considérée comme un acte de décès. On sort vivant de Saint-Lazare, des Carmes, de l'Abbaye, de toutes les autres prisons, de la Conciergerie jamais [...]. Marie-Antoinette et le monde savent donc forcément (et on veut qu'ils le sachent) que le transfert à la maison des morts est la première mesure de la danse macabre qui va se dérouler. »
-- La Conciergerie, « Marie-Antoinette » par Stefan Zweig, 1938
Marie-Antoinette au Temple (Musée Carnavalet) Jean-Louis Prieur, 1793 / zoom
«...on reconnaît difficilement l'ancienne reine des comédies pastorales, la déesse du rococo, la lutteuse fière et énergique qu'elle était encore aux Tuileries. Sur ce tableau aux durs contours, Marie-Antoinette avec son voile de veuve et ses cheveux blanchis par la souffrance, est déjà une vielle femme, bien qu'elle n'ait que trente-huit ans. L'éclat et la vie ont disparu de ses yeux autrefois si mutins, elle est là, abattue [...], prête à répondre à tout appel, fût-ce à l'appel suprême. »
-- La Dernière Solitude, même étude.
Détail du tableau du Musée Carnavalet
Marie-Antoinette quittant la Conciergerie le 16 octobre 1793 par Georges Cain, 1885, Musée Carnavalet / zoom
L'émotion se dégageait de sa cellule, même reconstruite...*
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| Photo d'Internet, disparue |
Lettre à sa belle-sœur écrite quelques heures avant sa mort.
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| Photo d'Internet, disparue |
J'y aie emmené ma petite-fille de huit ans après lui avoir raconté l'histoire. Elle se précipita en avant pour trouver la cellule et tomba sur ceci :
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ADK Paris, 108 rue de Tolbiac, 13e |
Quand je descends la rue Saint-Denis je prend un verre sur la terrasse pour regarder la Conciergerie, penser à la reine et voir le monde passer.  |
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