dimanche 30 novembre 2014

IV.3.1. UNE SOCIÉTÉ ÉGALITAIRE SURGIT


« CENT MILLE HOMMES SONT LÀ,
DONT LES CŒURS BATTENT À L'UNISON »
-- Maxime Vuillaume, Mes cahiers rouges, souvenirs de la Commune, vers 1910
en évoquant la proclamation of La Commune.
D'autres sources expriment la même euphorie.

Les humbles prennent les commandes,
puis sont écrasés avec une sauvagerie
qui annonce les massacres du XXe siècle 


Proclamation de la Commune, 26 mars 1871 de Daniel Vierge, Musé Carnavalet / non exposé 
      
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En bref

  • Une révolution improbable
  • Implosion
    • Carnage
    • Des ruines et un monument vengeur 
    • Mystification
    • Un présage et un tournant  
    • Une fraternité qui a réussi
    # # #

    Pour poursuivre :

    • Sur le web : les récits sont souvent inexactes, avec ces exceptions :

    • Publications : 
      • Le principal récit de droite, et une étude montrant que presque tout les intellectuels approuvaient la répression


    • Le récit de du Camp (de 1879), le texte de base à droite : pour un exemple spécifique de ses erreurs, cliquez. 

      • L'étude de Lidsky (1999, ré-ed. avec une postface 2010, est considéré un classique.

    • La bataille du Père-Lachaise, la très courte nouvelle de Alphonse Daudet, montre des communards se rendant sans combattre après une orgie dans les tombes. (Elle paraît en anglai sur le web).

    • Récits communards 




      • L'insurgé, le roman autobiographique de Jules Vallès, plonge dans les discussions, les brouilles et les espoirs des rebelles (1879 (pdf) 

      • Histoire de la Commune de 1871 de Pierre-Olivier Lissagary, journaliste, combattant et refugié à Londres; la fille de Marx traduit le texte en anglais. Appendices utiles (1875, re-ed. 1990) (pdf)

      • Mes Cahiers rouges du journaliste Maxime Vuillaume, recherche faite quand on pouvait encore questionner des témoins (1908-14). Méticuleux et scrupuleux, Vuillaume était un éditeur de Le père Duchêsne, quotidien très lu pendant la Commune. Il est devenu le secrétaire de Clemenceau.

    • Des BDs



    Le cri du peuple de Jacques Tardi d'après un roman de Jean Vautrin (2001-04)

    Louises, les femmes de la Commune, de Eloi Valet, 2019 : critique du Monde diplomatique

    •  Deux romans, écrits pour des jeunes mais très utiles pour les adultes :

    • Liberty's Fire de Lydia Syson (2015). Une histoire au jour le jour, écrit pour des ados et utile pour les adultes. En anglais, mais...

     « Je vous remets quelques pages 
    parce que
    cela m'a amusé de tenter quelque chose »,

    a dit Jean-Pierre Sutka, bibliothécaire à la médiathèque locale, à laquelle j'avais confié le roman pour une exposition sur La Commune.

    Ces « quelques pages » sont :
      • Une liste descriptive des personnages.
      • Un résumé de chaque chapitre.
      • Une traduction complète de la dernière partie, un tiers du livre environ.


    Lydia Syson est l'arrière-arrière petite fille de N.F. Dryhurst, qui enseigna à l'école d'anarchism que Louise Michel fonda en 1890 à Londres pour échapper à la surveillance policière française.



    • Un film : La nouvelle Babylone, film muet soviétique (de 1929). La photographie est magnifique, comme la première partitio de Chostakovitch, qui avait 20 ans

    « Merveilleux exemple de comment, quand Hollywood produisait des comédies et des féeries costumées, des directeurs soviétiques créaient un cinéma entièrement différent, a avant que tout tourne si terriblement mal. »
    -- Commentaire de site web

    D'autres études et sources apparaissent
    sur les pages qui suivent.
     

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