dimanche 12 octobre 2014

L'ASSEMBLÉE VERSE DE L'HUILE SUR LE FEU


« PARIS ÉTAIT ENCORE 
TOUT PÂLE DE L'AFFRONT 
[DE LA MARCHE PRUSSIENNE]
QUAND UNE AVALANCHE D'INJURES
LUI ARRIVA DE BORDEAUX » 
-- Lisssagary

« Décapitaliser » Paris 
en transférant l'Assemblée à Versailles...

  • Est perçu comme une insulte à la souffrance des Parisiens pendant le siège. 

  • Prive les marchands dont les affaires ont périclité pendant de le siège de la clientèle d'environ sept cent députés, avec leurs familles et leurs serviteurs.

  • Annoncer une monarchie.

Ensuite l'Assemblée décrète des mesures
qui touchent les Parisiens directement 

  • « Manifestant clairement son hostilité à Paris, l'Assemblée a exigé par décret le paiement de dettes et de loyers suspendus pendant le siège » 


« Au terme de cinq mois de siège, la ville est exsangue. Ce n'est pas la signature de l'armistice qui va relancer l'économie ! La plupart des ateliers sont encore fermés et une majorité des travailleurs et petits propriétaires sont toujours dans l'impossibilité de régler leurs dettes. Une telle mesure ne peut qu'attiser la rancœur des parisiens envers une Assemblée de bourgeois provinciaux» 

Cela affecte aussi les marchands, dont beaucoup sont au bord de la banqueroute.

  •  « Comme ci cela ne suffisait pas, celle-ci annonce la suppression de la solde journalière attribuée aux gardes nationaux...

Raspou'team

« Combien de familles des faubourgs vivent uniquement de la solde de garde national de mari ou de fils? Après Bismarck, voilà Thiers qui affame le peuple de Paris ! » 

  • L'Assemblée met fin au moratoire sur les objets laissés en gage: « Des couturières affamées ont déposé 1500 paires de ciseaux... » 
-- Le Times de Londres cité dans  
 « Massacre : vie et mort de la Commune de Paris » de John Merriman, 2015

Le premier numéro de ce qui sera
un journal très lu sous La Commune *
est une feuille unique qui crie,
« Nous ne paierons pas, nous ne paierons pas, 
NOUS NE PAIERONS PAS ! » 
-- Vuillaume, un éditeur

* Le Père Duchesne, nommé d'après un journal très connu de la Révolution

Avec cinq autres journaux il est immédiatement interdit, ceux qui étaient peu connus obtenant ainsi de la notoriété. 

Des affiches maintiennent la communication



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