mercredi 22 octobre 2014

LA MONTÉE DES TENSIONS


UNE FUSILLADE CONDUIT À QUATRE MORTS
DANS UNE FOULE LARGEMENT DÉSARMÉE
(LE 22 JANVIER) :
« ALORS LES PAVÉS SE SOULEVAIENT D'EUX-MÊMES »
-- Louise Michel

Illustrated London Times les « pans » ajoutés par Raphaël Meyssan, Les Damnés de la Commune (2017-19)
Manifestation et fusillade à l'Hôtel de Ville

Deux semaines plus tard,
des élections * donnent à l'extrême droite
deux-tiers des sièges

Le 8 février, pour qu'un gouvernement légalement élu puisse signer l'armistice et un traité de paix préliminaire  

Les députés : des « notoriétés de bourgs, châtelains obtus, mousquetaires écervelés, dandys cléricaux (...) rangés en bataille contre Paris, l'athée, la révolutionnaire qui avait fait trois Républiques et bousculé tant de dieux. »
-- Lissagary
 
  • L'Assemblée se rencontre à Bordeaux (le 12 février) et continuera à Versailles et non pas à Paris, « décapitalisé ».
 
  • Thiers revient au pouvoir, comme « Chef du pouvoir exécutif ». Les royalistes laissent la forme de régime vague pour que le gouvernement républicain ait la honte de signer le traité de paix : ils rétabliront la monarchie plus tard

Internet, sans source (le coq : gallus (coq en Latin) = la Gaule)
Comment la gauche voit Thiers.

La rupture vient
trois semaines plus tard
(le 8 mars)

  • Des députés de droite huent Garibaldi, le révolutionnaire italien qui avait défendu la république française. Il part.

  • Dans le tumulte Victor Hugo tente de faire un discours et un noble est si convulsé de fureur qu'il crie, « L'Assemblée refuse la parole à M. Victor Hugo parce qu'il ne parle pas le français. » 

  • Quand des hurlements l'interrompent Hugo déclare, « Je quitte cette salle et je ne reviendrai pas »
Le départ de Garibaldi, annonciateur du schisme.

Les autres députés de gauche le suivent, 
laissant l'Assemblée à la droite.

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