LES PRUSSIENS PRÉPARENT UN CORTÈGE IMPRESSIONNANT ET UN ARTISTE ALLEMAND IMAGINE UN PUBLIC PARISIEN
Préparation de la marche prussienne dans le jardin des Tuileries, photographe inconnu / zoom
Troupes allemandes à Paris, 1871 (détail) de Adolf Göhder / zoom
Les gardes veulent combattre mais quand leurs épouses disent que cela conduira à un bain de sang et à perdre la République comme en '48, ils transforment la marche.
Une annonce bordée de noir annonce que des barricades
isoleront l'ennemi et que la Garde agira «en concert avec l'armée» — qui reste sur l'autre rive.
isoleront l'ennemi et que la Garde agira «en concert avec l'armée» — qui reste sur l'autre rive.
La nuit avant le défilé, le tocsin, des tissus noirs aux fenêtres,
des rues désertes :
- « Cette nuit donna une impression de grandeur. »
-- Louise Michel
- « Tel Moscou a du apparaître à la Grande Armée. Parqués entre la Seine, le Louvre aux issues bouchées bordant le faubourg Saint-Honoré, et un cordon de barricades, les Allemands semblaient pris dans un piège. »
-- Lissagary
« Calmement et consciencieusement, ils cassèrent tout dans un café qui avait servi les Prussiens et sans pitié ni colère, frappèrent les femmes infortunées qui s'étaient faufilées par les barricades en tenues festives, pour voir les envahisseurs. »
-- Louise Michel (soulignement ajouté)
Après deux jours et deux nuits à camper dans le froid,
les Prussiens se retirent sans incident.
Les gardes contrôlent les quartiers populaires.
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Suite,
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