mardi 14 octobre 2014

LES PRUSSIENS DÉFILENT MAIS DES GARDES VOLENT LA VEDETTE


EN ISOLANT LES PRUSSIENS
LES GARDES RÉVÈLENT LEUR FORCE

Ils sont décidés à combattre,
mais quand leurs épouses * disent
que cela conduira à un bain de sang
et à perdre la République comme en '48,
ils utilisent la marche 
pour montrer leur autorité

* Les écrivains mâles disent « familles ».

Zoom
Les Prussiens se mettent en place au jardin des Tuileries.

Une annonce bordée de noir
annonce que des barricades 
isoleront l'ennemi et que la Garde agira 
« en concert avec l'armée »  
qui reste sur l'autre rive

      Troupes allemandes à Paris, 1871 de Adolf Göhder /  zoom
L'illustrateur allemand ne montre pas les barricades et imagine les soldats entourés de Parisiens.

La nuit avant le défilé,
le tocsin, des tissus noirs aux fenêtres,
des rues désertes :  

  • « Cette nuit donna une impression de grandeur. »
-- Louise Michel

  •  « Tel Moscou a du apparaître à la Grande Armée. Parqués entre la Seine, le Louvre aux issues bouchées bordant le faubourg Saint-Honoré, et un cordon de barricades, les Allemands semblaient pris dans un piège. »
-- Lissagary

La discipline des gardes
rappelle celle de février et de juin 1848 : 

« Calmement et consciencieusement,
ils cassèrent tout dans un café 
qui avait servi les Prussiens et sans pitié ni colère,
frappèrent les femmes infortunées
qui s'étaient faufilées par les barricades 
en tenues festives,
pour voir les envahisseurs. »
--Louise Michel
Claretie

Après deux jours
et deux nuits à camper dans le froid,
les Prussiens se retirent sans incident.

Les gardes contrôlent.


*     *     *
Suite,

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