« JUIN » :
LES COMBATS ÉCLATENT DANS LES TERRITOIRES
OUVRIERSLes insurrections autrefois concentrées dans les anciens quartiers populaires (notamment au faubourg Saint-Antoine à côté de la Bastille) explosent aussi dans les régions en cours d'industrialisation, beaucoup plus vastes :
Barricades de juin 1848
Des femmes combattent beaucoup plus qu'en 1830 :
La Barricade à la porte Saint-Denis, Paris 1848 de William Edward Gabe / zoom
« ...au moment où le drapeau échappe au chef, une jeune fille le saisit ;elle l'élève au dessus de sa tête ; elle l'agite d'un air inspiré.
Les cheveux épars, les bras nus ... elle semble défier la mort... un coup de feu part ; on la voit chanceler et s'affaisser sur elle-même.
Mais une autre femme s'élance soudain à ses côtés ; d'une main elle tient le corps sanglant de sa campagne, de l'autre elle lance des pierres aux assaillants. Une nouvelle décharge retentit ; la voici qui tombe à son tour sur le cadavre qu'elle tient embrassée. »
-- Stern
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La discipline si visible en février continue, bien que les dirigeants aient été arrêtés. Les récits actuels ne mentionnent pas cet élément clé, à ma connaissance :
« Ils combattirent sans chefs
et pourtant avec un ensemble merveilleux et une expérience militaire qui étonna les vieux officiers. »«
Ce qui les distinguait encore était leur but, non pas de changer la forme de gouvernement mais d'altérer l'ordre de la société. »-- Tocqueville
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Déjà effrayées par cette discipline les élites sont maintenant terrifiées :
« Malgré sa victoire la société toute entière demeurait en proie à un sentiment de terreur auquel on ne saurait rien comparer depuis l'invasion de Rome par les barbares... »
-- Toqueville
La référence aux barbares devient constante
dans les textes de droite.
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