mercredi 10 juin 2015

1830 : LE CAPITALISM TRIOMPHE ET DES COMBATTANTS ÉLÉGANTS REMPLACENT LES HUMBLES


DES GRANDS TABLEAUX COLORÉS INTRODUISENT SA VICTOIRE... 


Et des jeunes filles pimpantes dont les coiffures requièrent une femme de chambre assistent des belligérants bien mis* :

*Pour des combattants réels cliquez.

  • Le panneau à l'entrée montre le peuple en arrière-plan, mais en avant-scène des dames bien habillées implorent un soldat...



  • Dans le très grand tableau avec lequel l'exposition commence, les figures importantes sont des gardes suisses ou de combattants bourgeois. Les deux ouvriers (en blouses) sont secondaires et on ne voit pas leurs visages :

 La Prise du Louvre le 29 juillet 1830, massacre des gardes suisses par Louis Bezard, 1832 / zoom


  • Ensuite on découvre les révolutionnaires selon le musée : le musée montre des dessins de jeunes femmes à la mode, bien qu'elles n'avaient qu'observé les forces royales des fenêtres de leurs salons.*




    Gauche : des jeunes femmes élégantes combattent. Droite : Un pantalon blanc éclatant, des cheveux frisés, un corset qui resserre la taille et des manches immenses ; en arrière-plan des redingotes et des chapeaux haut-de-forme.

Jeter des objects par la fenêtre suggère des adversaires populaires, mais dans l'œuvre choisie cela n'est qu'implicite,
laissant en ses réserves une œuvre beaucoup plus explicite...

  

Combat à la rue Saint-Antoine, anonymous, 1830 / zoom

Bien qu'ici aussi les rebelles sont bourgeois :  



Pour les révoltes devenues endémiques
 six mois plus tard, 
le musée ne montre rien.

# # #

Environ deux cent étudiants
et quelques journalistes et intellectuels républicains
étaient les seuls bourgeois a rejoindre les combats.

*    *    *

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