LOUIS XIV VOULAIT QU'ELLE ÉPOUSE SON COUSIN PARCE QU'IL ÉTAIT UN PRINCE, MAIS EN TANT QUE BÂTARD NÉE D'UN DOUBLE ADULTÉRE * ELLE ÉTAIT UNE MÉSALLIANCE
Le père du garçon, Philippe duc d'Orleans, * refusa cette union...
* Le frère cadet du roi et fondateur de la branche cadette Bourbon.
Ses héritiers s'appelleront « Philippe », évoquant Philip I, du XI siècle, comme les descendants de la branche ainée se nommeront « Louis », rappelant Louis IX (Saint Louis), du XIIIe siècle.
...jusqu'à ce que Louis lui offre le Palais-Royal en échange
(En 1692)
Philippe, futur duc d'Orléans et Marie-Françoise de Bourbon, Mademoiselle de Blois: Histoire et Secrets (l'histoire des enfants légitimés de Louis XIV, en ligne)
Le garçon à dix-neuf ans était intimidé par le roi et comptait sur son père pour empêcher le mariage. Quand pris par surprise il accepta, sa mère le gifla devant la cour.
« Cela m'est égale qu'il m'aime, pourvu qu'il m'épouse », a dit la jeune fille. À quatorze ans ce mariage faisait d'elle la deuxième dame de la cour, après sa belle-mère.
Il l'appela « Madame Lucifer » et bien qu'ils ne s'entendait pas, ont eu huit enfants.
Ainsi le lieu est devenu la propriété des « Orléanistes » (la branche Bourbon cadette), cession qui contribua à la chute de Louis XVI et beaucoup plus tard, à la fin de la monarchie elle-même
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Le Palais-Royal en 1739 / zoom
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L'arrière-petit-fils de Philippe, Louis-Philippe d'Orléans, hérita
(En 1785)
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Louis-Philippe d'Orleans, duc Orléans de Antoine-François, fin XVIIIe siècle / zoom |
Il le divisa en lots à louer, ce qui pour un noble était inouï
- Les ressources honorables des nobles venaient de redevances paysannes, de postes administratives hérités ou octroyés par le roi, ou de ses cadeaux.
- Leur éducation était contraire aux connaissances pratiques que pour beaucoup de roturiers allaient de soi : « À force de crisper les doigts sur la poignée d'une épée de parade, sur l'aiguille d'une tapisserie [...] on perd le sens du toucher, on ne sait plus palper un velours, reconnaître la graine de l'ivraie. »
-- Attitude attribuée à
Leonora, la servante de Marie de Médicis devenue eminence grise,
dans La Galigaï de Eve de Castro, 1990
- La direction par des nobles des grandes sociétés d'État était due à la proximité au roi, * pas au talent en affaires.
* Exemple : le Marquis de la Faye, nommé administrateur de la Compagnie des Indes chargée du commerce colonial avait été le secrétaire personnel de Louis XIV (sa culture se voit par le décor de son château :
cliquez et déroulez la page).
- L'éthique de leur caste : l'honneur personnel, la distribution généreuse des richesses, le service au roi, la maîtrise de soi indispensable à la vie de cour — attitudes sans pertinence au succès en affaires ou catégoriquement opposées.
La phrase « l'appât du gain » vient de la noblesse, ainsi qu'éviter de parler d'argent dans les conversations ordinaires et qu'à la fin d'un déjeuner d'affaires.
- S'engager dans le commerce faisait perdre ses privilèges, dont l'accès aux postes les plus élevés, être jugé par ses pairs, être décapité et non pas pendu ou brûlé, pouvoir acheter des articles de luxe défendus aux roturiers... et être exempté d'impôts.
- L'inflation réduisant la valeur des redevances paysannes immuables, la plupart des nobles manquaient de capitaux pour lancer une affaire, même s'ils l'avaient voulu.
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L'incompatibilité des nobles avec
explique la férocité de leur opposition.
Des jeunes attirés par les idées nouvelles
et dont les héritages permettaient
de s'adapter au capitalisme.
Le marquis de Lafayette et le duc d'Orléans
en sont des exemples.