Adapté d'un plan Google
Une affiche moderne de la galerie Véro-Dodat.
Galerie Vero-Dodat

Galerie Vivienne
Les Passages évitent la boue et la circulation, dans une ville où les trottoirs se limitent au pont Neuf et aux récents Boulevards (ci-dessous).
Coin de la rue Vivienne et de la rue des Petits-Champs par Honoré Daumier
Le carrefour à côté de la galerie Vivienne
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Construits sur le site de l'enceinte que Louis XIV démolit, Les Boulevards deviennent un lieu de promenade...
Adapted from a Mappy plan
Le "Boulevard du Crime," ainsi nommé à cause des mélodrames joués dans son alignement de théâtres (à l'est près de République, démoli par les transformations urbaines des années 1850.)
De restaurants légendaires...*
*L'héroïne de Le Festin de Babette (1987) est une ancienne chef du Café anglais.
Le Café Anglais sur le boulevard des Italiens en 1877 / zoom (avec un text)
Des premiers trottoirs...
Le Café Riche au XIXe siècle par Theodor Josef Hubert Hoffbauer (évocation basée sur des documents d'archives) / zoom
Des premières terrasses de café...
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| Le Café Helder sur le boulevard des Italiens en 1859, à cinq heures du soir, École française / zoom |
Et le point de rencontre des gens à la mode.
Le dessin montre les hommes, parce que des femmes respectables n'y allaient pas à moins d'être accompagnés par un homme. Il est vrai, néanmoins, que ces derniers invitaient des courtisanes, qui étaient souvent magnifiquement habillées.
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La prostitution se déplace vers les Passages et les Boulevards. Les femmes des Passages s'en sortent bien mieux :
Une femme attend d'être abordée.
Sur les trottoirs de Notre-Dame-de-Lorette,*
deux files de femmes [...] c'était la descente affamée...
*Une rue au nord des Boulevards habitée de prostituées
Puis, à cent mètres du café Riche, comme elles arrivaient sur le champ de manœuvres ... rengorgées, le rire haut, avec des regards en arrière vers les hommes qui se retournaient, elles étaient chez elles. »
« ... à douze ou quinze ils [la police] opéraient des rafles sur le boulevard, ils cernaient un trottoir, pêchaient jusqu'à trente femmes en une soirée... »
« ... Dès qu'elle [Satin, l'amie de Nana] apercevait le nez des agents elle s'envolait, au milieu de la débandade effarée des longues queues fuyant à travers la foule. C'était une épouvante de la loi, une terreur de la préfecture, si grande, que certaines restaient paralysées sur la porte des cafés... .»
Nana échappe quand un admirateur surgit et lui offre son bras.
Adèle Legrand / source inconnue
Fenêtre d'hirondelle
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L'arrivée de trottoirs rend les Passages moins utiles, et quand la transformation urbaine des années 1850 rase une grande partie du centre, tous sauf sept sont démolis.
Les Boulevards restent l'épicentre du luxe occidental jusqu'à la Première Guerre Mondiale, quand le territoire à l'ouest de l'Opéra les remplace.
Aujourd'hui des commerces banales
et des fast-foods s'y alignent.
Fin de cette section.
* * *
La prochaine section,










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