mercredi 26 juillet 2017

LE DYNAMISME DE JEUNES TAILLEURS


ILS TRAVAILLENT POUR UN COUTURIER OU REJOIGNENT UN ATELIER, DANS CE LIEU DONT LA COUTURE EST CONNUE
JUSQU'EN AFRIQUE

Ils louent les machines pour 2-300 € par mois dans un système illégal mais toléré, parce qu'il fait vivre :


Le Sénégalais Issa N'Domane Sy chante en peuhl, en wolof et en français. Entre concerts il travail pour des couturiers, ici à Fadel Couture. 

Des familles entières peuvent dépendre d'eux et leurs vies sont précaires, mais ils sont toujours cordiaux et gais :

Fadel Couture
15 rue Affre

Sow Poullo Couture
40 rue Cave

-- « Puis-je prendre une photo ? »
-- « Oui, autant que vous voulez !» a répondu le couturier en rouge au fond de la salle avec un grand sourire.

Un ami est assis à l'entrée. Les ateliers semblent aussi conviviaux que les salons de coiffure

Atelier Diom Lamine
38 rue Cave

Ces ateliers désordonnés... 



Où on peut être obligé de travailler au sol...


Mais où le travail bien fait exprime la individualité du client, qui imagine la tenue avec le tailleur : 

           Ojabtex                                        Atelier Dom Lamine
              Formerly at 30 rue des Gardes                                     38 rue Cavé                                          

Atelier rue Jean Richard
Rue Jean Richard

J'ai souvent assisté à ces séances : vous m'apercevez prenant la photo, reflétée dans la glace.  

# # #

Ces tailleurs font penser aux temps où des dames aisées créaient leurs tenues avec un couturier, comme Zola le montre dans La Curée. 

Cette coutume a disparu à partir de la confection en série d'une robe de Chanel (en 1920). L'entrepreneur prenait un risque. Les femmes accepteraient-t'elles de porter la même chose ? 

La couture africaine
est colorée, ornée et de coupe simple.

Son intérêt : 
L'impact 
et l'expression personnelle de la cliente. 

*      *      *

Suite,





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