mardi 29 octobre 2013

« PERDU AU BOUT DE LA VILLE...


L'INDUSTRIALISATION TRANSFORME UN LIEU IDYLLIQUE SUR LES RIVES DE LA BIÈVRE 
  
 Peinture à l'Auberge Ethchegorry (détail), qui occupe l'emplacement aujourd'hui

Aspects de la misère : 

  • La gare d'Austerlitz, élargie en 1867 était une des cinq gares volontairement construites en périphéries, pour éviter que des ouvriers soient au centre. 


Le sixième était la gare d'Orsay, connectée à la Gare d'Austerlitz pour éviter aux visiteurs aisés venant pour l'Exposition internationale de 1900 de se retrouver au 13e.

  • La Bièvre, utilisée pour le tannage, était un égout puant à ciel ouvert, complètement recouvert que vers 1950 :

 Zoom (déroulez la page)

Tout ce qui reste :

  • Un nom de rue du 5e, où la rivière souterraine se jette dans la Seine.


  • Un numéro spécial de journal : 

  • Deux peintures à la Mairie 
      La rivière Bievre par Henri Coelas
     Les tanneurs de la rue Croulebarbe par Henri Coelas

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Un polar célèbre évoque l'ambiance glauque :

 

 

De Léo Malet (première edition 1956), illustré par Jacques Tardi (Castermann, 1988)


 « Fous le camp d'ici, Bélita,
 plaque tes fleurs où tu veux mais quitte ce lieu.
Il t'écrasera comme il a écrasé d'autres.
Il pue trop la misère, la merde et le malheur. » 

*    *    *







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