EXEMPLE : LA PLUS IMPORTANTE RAFFINERIE DE SUCRE AU MONDE, LA RAFFINERIE SAY
(1832*- 1968)
Cette vue aérienne de 1950 montre l'étendue de la société. En fait elle était bien plus grande, puisque la partie maintenant occupé par un parc et un supermarché est rognée.
L'établissement couvrait les deux côtés de la rue Jeanne d'Arc, construite pour la répression après l'insurrection de Juin 1848. Utilisée pour mater la révolte de la Cité en 1934, elle a enfin servi à ce but.
Adapté d'un plan de 1892 / zoom
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Une ouvrière se souvient:
« On tenait grâce au café et au sucre, qu'on consommait sur place
parce qu'on était fouillées à la sortie.
Mes doigts finissaient par saigner et je pleurais chaque soir [... ] »
-- Suzanne Chaveau, entrée chez Say en 1942,
citée dans La raffinerie Say ou la Jamaïque à Paris, 2011
citée dans La raffinerie Say ou la Jamaïque à Paris, 2011
Paris treizième
Explosion à la raffinerie Say, « Paris treizième »
L 'Explosion du 10 octobre 1915, « Paris treizième »
« Les accidents ne sont malheureusement pas rares » dit le texte,
avant de passer à autre chose.
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La raffinerie Say
Industriel nantais, Louis Say achète en 1832 les terrain de la « Raffinerie de la Jamaïque », alors dans Ivry, derrière la barrière des Deux-Moulins [érudition inutile] : îlot entier situé devant nous. Deux à trois tonnes de sucre sortent quotidiennement des chaudrons de la raffinerie des 1832, et sa réussite en fait une entreprise de taille mondiale avec l'avènement du sucre « indigène » [?] produit de la betterave ; la raffinerie Say est fameuse pour ses œuvres sociales : Constant Say crée un 1863 des primes et des retraites pour les infirmes et les anciens, en 1868 une caisse de secours pour les malades et blessés. En 1900, cette usine, qui a fermé ses portes en 1968, était la première fabrique de sucre du monde, avec 600t. par jour.
Le panneau mentionne des palliatifs,
omet des conditions et des accidents.
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Suite,
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