« ...CES GRANDES ARTÈRES STRATÉGIQUES REFOULERTONT
LES OUVRIERS ET SERVIRONT AUSSI À LES CONTENIR... »
-- Le baron Haussmann,
cité dans l'Atlas du Paris haussmannien de Pierre Pinon, 2002, p. 93
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L'Empereur nomme Haussmann (partie supérieur du tableau au Musée Carnavalet) |
La métamorphose continue au moins jusqu'en 1925...
Percement du boulevard Haussmann en 1925 / zoom |
Mais l'essentiel se fait dans les années qui suivent l'insurrection de Juin 1848.
Adapté d'une vue aérienne sur Google
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La rue du chat qui pêche, 5e (entre Notre-Dame et Saint-Michel) |
Une ruelle qui a survécu.
La destruction s'est étendue à l'est de la rue Saint-Denis, où avaient été les barricades de Juin...
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Adapté d'un document de la National Library / zoom |
Éviter la présence d'ouvriers au centre explique l'emplacement des gares en périphérie, en contraste avec Londres et New York.*
*Sauf les gares de l'Est et du Nord, construites ou conçues juste avant l'insurrection de 1848, et l'ancienne gare d'Orsay, construite en 1898 quand des grèves avaient remplacé les révoltes.
« Les ouvriers se voient ainsi repoussés vers les faubourgs [...]. Cette circonstance influencera avantageusement le maintien de l'ordre et la sécurité public. »
-- Le général Moltke en visite à Paris,
cité dans l'Atlas du Paris haussmannien ci-dessus, p. 93
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Ces démolitions expliquent le peu de vestiges médiévaux, l'aspect morne d'une grande partie du centre, et l'harmonie due à la démolition des anciens quartiers populaires et à leur reconstruction pour la bourgeoisie en style homogène...
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