dimanche 9 août 2015

LA TERRIFIANTE DISCIPLINE DES PAUVRES


LA FOULE ENVAHIT LE PALAIS, MOQUE OU DÉTRUIT L'AMEUBLEMENT, BRÛLE LE TRÔNE, CONTRÔLE LA RUE
MAIS NE PILLE PAS

Le peuple aux Tuileries, le 24 février 1848 de Victor Adam et Jean-Baptiste Arnout, 1848 / zoom


Brûler le carrosse royal  pendant la Révolution parisienne de 1848, 25 février 1848 de Nathaniel Currier, 1848 / zoom

Détail du tableau de Lamartine à l'Hotel de Ville
Pas de pillage, puisque les trésors sont apportés à l'Hôtel de Ville. La main qui sournoisement avance vers une théière enforce le clou.

« ...le peuple seul portait des armes, gardait les lieux publics,
veillait, commandait, punissait.

C'était une chose extraordinaire et terrible de voir dans les seules mains de ceux qui ne possédait rien toute cette immense ville,
pleine de tant de richesses... » 
-- Rodolphe Apponyi, 
cousin de l'ambassadeur d'Autriche

Thiers « gesticulait, sanglotait, prononçait des paroles incohérentes ». 
-- Le député qui le raccompagne quand l'insurrection réussit, 
cité dans Thiers, par Georges Valence 

La bourgeoisie « avait un sourire convulsif sur le visage
alors que les genoux tremblaient ».
-- George Sand

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Les textes actuels que je connaisse
ne mentionnent ni cette discipline ni cette peur.

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