« ILS NE PRÉPARENT RIEN DE BON » OU « SUIS-JE DANS MON PAYS ? », CERTAINS SE DEMANDENT DEVANT LA FOULE DE JEUNES MAGHRÉBINS RÉUNIS AUTOUR DU MÉTRO
Un d'eux a pris mon portefeuille dans un sac que je n'avais pas fermé. « Salaud ! » j'ai crié.
Il l'a rendu.
Une autre fois, un jeune m'a heurté avec son vélo et m'a fait tomber. Immédiatement après, lui et trois jeunes, du trottoir, m'ont aidé à me relever, disant « Est-ce que cela va, Madame ? Cela va vraiment ? »
La police
- Un marchand : « Ces gosses ont des i-phones qui coûtent la paie d'un mois. Comment les ont-ils eu ? La police ne fait rien, elle dit que le juge les laissera partir. Mais moi personnellement, je suis ici depuis vingt-cinq ans, on se connaît, je n'ai jamais eu de problème »
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Abdel ben Ahmed, Fataha Market, 53 rue de la Goutte d'Or |
Flics et jeunes se connaissent :
- « 'Il y a Barbu, Lutin, Spartacus, Le Roux et Tête d'Ours,' énumère Mahamé sans se départir de son éternel sourire. 'Mais le pire ça reste Mario,' se risque timidement un de ses potes. »
-- Streetpress, le 23 mai 2016
« Ce sont des anarchistes, ils ne nous aiment pas, ils croient que nous ne sommes pas instruits », a dit un policier guère plus âgé que les garçons, quand je lui ai demandé le sens de ces mots.
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Flics et gosses tireraient parti
de rencontres guidées par des hommes de leurs milieux.
Mais en tant que visiteur
fermez votre sac à main ou videz vos poches arrières,
et passez tranquillement à travers la foule :
On ne s'intéresse pas à vous.
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On ne s'intéresse pas à vous.
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