« TOURNEZ À GAUCHE AU STARBUCKS », M'A T'ON DIT QUAND J'AI DEMANDÉ OÙ ÉTAIT LA RUE MONTORGUEIL, QUI AVAIT LONGÉ LA COUR DES MIRACLES
Adapté d'un plan de Histoires de Paris, grande cour des miracles
Une annonce proposait de louer de l'espace dans « la rue la plus cool ».
La proximité des anciennes Halles explique les cafés, les restaurants et les magasins pour gourmets.
Le début de la rue Montorgueil à la bordure des Halles, à suivre
La plupart des établissements sont modernes...
L'Escargot accueil des célébrités depuis 1832.
La pâtisserie Stoher, fondée par le pâtissier de la reine (en 1730)
Un dîneur y savoure le vin, dans une salle décoré par Paul Gavarini
Vue de l'étage
Un incident qui eut lieu au bar
Vers 1830 Alfred de Musset,
noble, jeune, dandy et un des grands poètes français,
invite Céleste Vénard, une prostituée de seize ans,
à y dîner.
La tenancière du bordel l'habille somptueusement et elle est ravie d'entrer dans le monde des privilégiés. Mais au bar Musset l'asperge d'eau et rit avec les autres habitués quand elle s'enfuit en sanglotant.
Elle devient une des « reines de Paris », courtisanes comparables à des stars de cinéma. Musset lui écrit un poème, sans doute en espérant la revoir. Elle ne répond pas, suprême insulte, et en le croisant, prétend ne pas le voir.
Démolit par la boisson et la débauche, il s'épuise à trente ans.
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Des signes de richesses datent de la fin du XVIIe siècle, quand des maisons comme celles-ci remplacent celles du Moyen Âge :
À la rue Montorgueil
La rue Saint-Sauveur, au cœur de ce qui était la Cour des Miracles
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À venir :
Comment cette banlieue misérable
est devenue un quartier d'élite.
Mais un mot de plus sur Cécile Vénard
qui comme les membres de la Cour des Miracles,
défia avec un certain succès
les limites que la naissance imposait.
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