Baudouin Mouanda, Brazzaville, 2008
« Sapeurs congolais, l'élégance iconoclaste au service d'une pensée subversive », avec d'autres images
Né à Brazzaville dans les années 1920, le mouvement se moqua des conquérants européens en caricaturant leurs tenues
- Vers 1980 il fusionna les costumes de boîtes de nuit et du dimanche à l'église : Il n'y a pas d'équivalent musulman.
- Pantalon, veste, gilet, doublure, col, cravate, pochette, chapeau, chaussettes, chaussures, boutons de manchette : chaque élément est considéré à part et la juxtaposition rend l'ensemble une œuvre d'art.
Ils se sapent pour « sortir », faire de la vie une fête, « tuant » ceux qui les entourent, au moyen de costumes qui en « jettent ».
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Les sapeurs paraissent dans...
Christian Germain pour un défilé à la Mairie du XVIIIe
- Le cinéma : Black Micmac se passe à la Goutte d'Or, où des immigrés africains tentent de « marabouter » un fonctionnaire qui souhaite les expulser. Le film primé est gentiment ironique envers les deux bords, mais une terrifiante rafle de la police montre où sont ses sympathies.
De Thomas Gilou avec Jacques Villeret, Isaach de Bankolé et Félicité Wouassi, 1986
- Un livre
- Au Paris 360 music factory, le métro de l'Hôtel de Ville (déroulez) et La Goutte d'Or (en fin de page)
Les Sapeurs jouissent de la vie, refusant de s'apitoyer
ou de se fondre docilement dans la foule.
Suite,
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