samedi 18 février 2017

DES CULTURES URBAINES ET DU MONDE POUR LA PLANÈTE ?


LE 360 PARIS MUSIC FACTORY PRIVILÈGE LA MUSIQUE URBAINE ET DU MONDE...

32 rue Myrha, au carrefour mentionné ci-dessus. 

Et propose aussi des événements culturels dans tout domaines s'ils sont excellents et de principe :  


Ethical Fashion Days
Pendant Paris Fashion Week en février 2022 il a présenté des stylistes du diaspora africain et soulignait la production durable.

32 rue Myrha
Le site web explique sa mission.

D'autres événements concernent la danse, le « stand up », des ateliers pour enfants, des lectures de textes, des performances d'habitants du quarter... . Certaines paraissent ci-dessous.

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La réponse de banquiers à la demande de financement :

  • « On peut vous prêter de quoi construire six étages de bureaux, mais pour un centre de musique cela serait fou ! » 
-- Podcast, So Sweet Planet

  • « On ne peut pas assurer votre sécurité contre ces voyous drogués ».   

               -- La police, même source     

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Néanmoins après une décennie d'efforts Saïd Assadi, un réfugié du régime Khomeiny et organisateur de concerts trans-culturels
cré« le 360 » à La Goutte d'Or :

Sans expérience administrative et sans parler la langue des banquiers, il a fini par convaincre une banque spécialisée en investissement éthique. D'autres banques et la Ville, qui contribue 15%, ont suivi. 
-- Remarque prise du podcast « So Sweet Planet »

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Les projets pharaoniques échouent quand la population les rejette, comme pour les tours des Olympiades du XIIIe. Mais Monsieur Assadi intègre l'établissement au quartier par une terrasse et un salon dont les immenses fenêtres donnent sur la rue :


 À la "Fete de la Musique," la nuit pour la musique dans toute la ville. 



Il y a un bar et un restaurant, dont l'excellente cuisine ethnique est faite sur place : 

 Abou et une cliente.

Celeste et son enfant.

Meknet de l'Éthiopie et Raphael du Sénégal, un chef accompli qui habite le quartier.

Et des événements gratuits tels...

Une après-midi autour des musiques et des littératures haïtiennes conduite par Charles Sadrac, poète haïtien qui habite le quartier (déroulez la page).

Une soirée par « Espoir Lumineux », association d'étudiants ingénieurs qui a installé des panneaux solaires dans une école du Burkina Faso.

La causerie de Dominique Vidal, un ancien rédacteur de Le Monde diplomatique et écrivain sur le conflit israélo-palestinien. 


Le salon : remarquez comme les fenêtres donnent sur la rue.  



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L'attention aux énergies locales inclut...

  • Monsieur Assadi assistant à la réunion des tailleurs décrite ci-dessus, où il parla de son soutien aux projets des résidents et de son souhait de collaborer avec les couturiers du quartier. 
  
  • L'évocation du mouvement Sapeur pendant les Ethical Fashion Days : une boutique de La Goutte d'Or l'avait introduit à Paris et on le voyait dans la rue...

 
La boutique (« Connivences »)

Devant la boutique, malheureusement fermée depuis le covid.

  • La disponibilité personnelle de Monsieur Assadi. On le voit souvent à la terrasse, et on l'aborde facilement.
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Les habitants respectent le 360 :

  • Une affiche dans la très populaire cantine à quelques pas. 


  • Un signe irrefutable d'approbation : aucun mégot dans les bacs à plantes.




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Saïd Assadi vient d'une culture où des chauffeurs de taxi illettrés
recitent des poèmes du XIe siècle, transmis oralement.

Il dit, « On se voit dans la glace, et se rend compte qu'avec 
cette nourriture standardisée on grossit. Mais qu'on devient stupide par la culture standardisée ne se voit pas. » 

Sa promotion d'arts revigorants car non formatés est son apport à la France.

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Le chemin de fer et l'intersection à Barbès permettent l'influx de visiteurs.

La station monumentale du métro Barbès et le chemin peint sous les rails, le cinéma Le Louxor et le lavoir de Zola devenu théâtre,
sont des atouts qui existent déjà.

Les rénovations de la station Château Rouge, les deux centres de l'Institut des cultures islamiques et le 360 se comprennent comme aspects d'une destination qui présentera les cultures urbaines et du monde.
 
Derrière cette vision est la vitalité
des résidents eux-mêmes.

Les « looks », les tailleurs et des commerces
l'ont déjà montré :
Continuez.

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