LA PRÉSENCE ASIATE VIENT DU REJET DE TOURS GRANDIOSES
« Le quartier demandait d'être nettoyé,
mais pas dans l'acceptation que l'on donnait à ce verbe
au temps des tranchées de 14-18.
au temps des tranchées de 14-18.
On pouvait "rénover" à l'échelle humaine,
mais on a eu ce gigantisme délirant et oppressif... »
-- Léo Malet, 1978,Préface à la nouvelle édition de Brouillard au pont de Tolbiac (1956)
Sensées annoncer une utopie futuriste, elles semblaient des symboles d'une technocratie sans âme.
Les tours écrasent les petites maisons.
« Y trouverait-on encore la trace
de ceux qui ont constitué la matière vivante du quartier [...] ouvriers et artisans, petites gens paisibles, modestes marginaux [...] petites putains à fleur dans les cheveux, un tas de types pas très futés, sans doute, mais humains [...]. Ils n'ont plus leur place dans l'univers technocratique. »
-- Hector Malet
Les appartements vides ont permis à des réfugiés de la guerre du Vietnam de trouver des logements décents et abordables. D'autres asiates ont suivi, et « Chinatown » est né.
(À partir de 1975)
Ramsay Casadesus Rawson
Les toits horizontaux ont fait partie du projet initial, donc rappellent des pagodes par une coïncidence heureuse.
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« Les Olympiades » sont détachés du quartier et la couleur renforce la séparation avec les sobres alentours :
C'est une ville à part avec...
- Un centre commercial.
- Un supermarché, une pharmacie, un opticien, des fast foods, des restaurants, des services sociaux et...
Seules manquent une banque et une poste.
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Les places royales ont du inspirer le lieu. La dalle aussi est dégagée de la ville, son architecture est homogène, des perspectives l'accentuent...
Il est accidentel (et a disparu),
mais le dessin adapte le passé
pour aborder l'avenir.
Suite,
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