mardi 4 septembre 2018

LES CONGRÉGATIONS PROSPÈRENT, PARTENT ET REVIENNENT


TOUT VA BIEN JUSQU'À LA RÉVOLUTION

Les Pères construisent des maisons ces maisons au long de la voie qu'ils louent, et possèdent vingt-deux rues des alentours ainsi qu'une vingtaine de villages près de Paris :

Les n° 99, 101, 103 et 105 de la rue du Faubourg Saint-Denis 

Mais pendant la Terreur* ces congrégations sont interdites
comme tout ordre religieux. De nombreux membres quittent la France.

*La période d'exécutions de masse (5 septembre, 1793 - 27 juillet, 1794)

 Anonymezoom
« Décret de l'Assemblée National 
qui supprime les Ordres Religieux et Religieuses 

Que ce jour est heureux pour vous, mes sœurs, oui, les doux noms de mère et d'épouse sont bien préférable à celui de nonne... . » 

L'utilité de leur travail charitable épargnent les Filles de la Charité, à moins qu'elles refusent la réorganisation de l'Église 
sans le pape.

Quatre sont guillotinées pour l'avoir rejeté.*

*Le Dialogue des Carmélites (deux films et un opéra) décrit une situation proche : versions complètes sur YouTube.

     « Les bienheureuses filles de la charité martyrs pendant la Révolution française » zoom

Elles vont à la guillotine en chantant, continuant en montant l'échafaud une à une, l'Abbesse la dernière. 

# # #

Les congrégations reviennent à la Restauration *

* La tentative de retour à l'Ancien Régime après la défaite de Napoléon

  • La maison mère des Filles de la Charité (140 rue du Bac, 7e) 


  • La maison mère des Lazaristes (95 rue de Sèvres, 7e)




Ces maison mères sont dans le 7e,
 à l'ouest prospère sur la route de Versailles. 

*    *    * 

Suite, 




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