mardi 1 juillet 2014

LA « FAÇADE CHOCOLAT »


LE MISÉRABLE XIIIe EST DEVENU UN DES PLUS IMPORTANTS SITES INDUSTRIELS FRANÇAIS


Il côtoie la Seine et la gare d'Austerlitz qui, comme les autres gares parisiennes en contraste avec celles de Londres et de New York, était construite en périphérie pour écarter les populations ouvrières du centre.  

Adapté d'un plan de la RATP
La gare d'Orsay, la seule gare du centre, permettaient aux visiteurs accéder à l'Exposition Internationale de 1900, en évitait la périphérie lugubre par une navette.  

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Parmi la multitude d'industries était la plus grande chocolaterie de France, les « Chocolats Lombart », dont le patron inventa les images publicitaires pour attirer les enfants :


Le 13e avait été un bastion communard et son souvenir restait puissant...  

« J'ai passé mon enfance dans le XIIIe arrondissement entre la Porte d'Italie et la Porte d'Ivry, derrière les usine Panhard [...] C'est dire comment la Commune de Paris fait partie des mythes, des légendes et de la réalité de ma première mémoire [...] la bonne, celle qui nous reste, paraît-il, quand on a tout oublié. »
préface à Eléments de l'histoire de la Commune de Gérard Comte


Et ses huit cents employés s'en inspiraient en apprenant à se défendre par des syndicats et des grèves :

 Le Début de la  CGT 1895 / zoom (déroulez la page) 

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Sainte-Anne était proche de l'établissement de Monsieur Lombart, et il finança sa façade : les habitants l'ont nommé « la façade chocolat », une référence ironique à l'effort de les détourner de leurs buts. 

Aujourd'hui une école le remplace,
au cœur du quartier asiate.

Affiche à une exposition organisée par le journal mentionné ci-dessus. 

Le 75 rue de Choisy

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