EN TANT QUE LIEU OÙ LA COMMUNE ÉCLATA,
LE SENS DE CE SOMMET SE TRANSFORME :
LE SENS DE CE SOMMET SE TRANSFORME :
Pour la droite il devient le site de châtiment.
Pour la gauche, « l'Acropole de la révolution »
Claretie
Paris après le siège - le parc d'artillerie de Montmartre
La suite d'événements
qui conduisent à La Commune
culminent sur le vide
au sommet de la Butte
- L'hauteur est lointaine, abrupte et les pauvres la contrôlent. Donc 171 des canons saisis avant la marche prussienne sont déposés sur l'espace vide à son sommet.
- Pour les protéger, les gardes établissent leur chef-lieu à quelques pas. C'est là que les généraux sont retenus, et que cela soit dans la cour que le lynchage ait lieu.
Le premier objectif de l'armée :
La vengeance
- Plutôt que de se diriger vers le centre d'où les artères partent vers les bastions communards, les soldats grimpent la pente de la butte.
- Ils y saisissent 47 résidents au hasard et les emmènent au lieu du lynchage. Quand ils les ordonnent de s'agenouiller une femme qui tient un bébé crie, « montrons à ces misérables que nous savons mourir debout ! »
-- Lissagary
Le cri du peuple par Jacques Tardi (Castermann 2004), YouTube |
- Les Versaillais arrêtent d'autres résidents les jours qui suivants. Ils les obligent de longuement regarder le mur, puis les fusillent.
-- Lissagary, Appendice XVIII
Le supplice d'Eugène Varlin,
un des communards les plus sympathiques
Fils de paysan pauvre, relieur qui lit les livres sur lesquels il travail, membre de la Première International, organisateur du premier syndicat à accepter les femmes en souhaitant qu'ils soient payés comme les hommes, co-fondateur d'un restaurant coopératif qui a fourni huit mille repas, membre du Comite Central puis élu député à La Commune.
Il assume les humbles taches qui permettent à la Ville de fonctionner, s'oppose à la violence de Ferré et d'autres, tente d'empêcher la fusillade d'otages de la rue Haxo et se bat sur les barricades.
Il assume les humbles taches qui permettent à la Ville de fonctionner, s'oppose à la violence de Ferré et d'autres, tente d'empêcher la fusillade d'otages de la rue Haxo et se bat sur les barricades.
-- Biographie :
Eugène Varlin par Jacques Rougerie
- La légende
Quand la dernière barricade tombe il se couche sur un banc, épuisé. Un prêtre le reconnaît et le dénonce. On le traîne vers la butte suivi d'une horde « pour au moins une heure, sous les insultes et la grêle des coups... (il) devint un hachis de chair, l'œil pendant hors l'orbite. »
- La réalité
Les ruelles que prend le cortège ne peuvent contenir qu'une cinquantaine de personnes et pour rester les maîtres de la violence, des soldats protègent Varlin. Mais une foule suit en hurlant, crache sur lui, fait durer la souffrance et applaudit quand il est fusillé.
-- Vuillaume, Mes cahiers rouges: la mort de Varlin.
Il décrit l'itinéraire qu'il a lui-même suivi et examine les récits,
y compris celui d'un témoin.
y compris celui d'un témoin.
- « Il est mort crânement », dit un journaliste conservateur.
-- Lissagary, Appendice XVIII
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Le début de La Commune,
la femme avec le bébé,
la femme avec le bébé,
les autres martyrs
et le calvaire de Varlin
font du sommet un symbole communard.
un peintre anarchiste qui admirait Varlin,
placer la Butte en arrière-plan
pour associer son martyr à celui de Saint Denis
L'Exécution de Varlin, entre 1914 et 1917 / zoom
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