mardi 26 avril 2016

D'ENTRÉES « JOYEUSES » À ENTRÉES « ROYALES »


LES « ENTRÉES JOYEUSES » MÉDIÉVALES ÉTAIENT DES PROCESSIONS UNISSANT LES ROIS ET LEURS SUJETS AUTOUR D'ÉVÉNEMENTS ROYAUX, TELS DES COURONNEMENTS, DES VICTOIRES, DES MARIAGES ET DES VISITES.
-- Pour une description des entrées parisiennes : Annales, 1986 

Ces moments étaient heureux. Remarquez le fou :

 L'Entrée de la reine Isabeau de Bavière à Paris le 22 août 1389, « Chroniques de Froissart » / zoom 

Des trompettes. Des bannières. Des tapisseries ou des étoffes splendides pendues aux fenêtres. Des querelles de précédence. Des fontaines d'où coule le vin.  

Des haltes pour des spectacles soulignaient le fun. Les tenir sur les mêmes lieux assuraient l'immuabilité :

    Zoom (déroulez la page)
Entrée d'Isabel de Bavière, 1389 

     Zoom (déroulez la page)

# # #

Le changement accompagne la croissance du pouvoir monarchique :


      L'Entrée de Henri II, roi de France, à Rouen, le 1er octobre 1550, 1557 / zoom

  • Il n'y a ni haltes ni performances car le spectacle est le roi. Le point de départ est la porte Saint-Antoine, qui côtoie la prison de la Bastille.

  • Ce lieu de rencontre se déplace à l'est, car le nombre croissant de participants demande plus d'espace. Derrière ce changement : le développement de la ville et de l'économie, la raison pour la montée du pouvoir des rois (expliqué ici et suite).

    • En 1610, les participants se rencontrent dans l'espace devant la porte Saint-Antoine, donc à côté de la prison.

      Zoom (déroulez la page)
      Louis XIII, huit ans, porte un costume d'adulte comme tous les enfants à l'époque. 

    • En 1628 l'entrée qui célèbre la défaite des protestants s'organise hors la ville (les collines survolent Montmartre et Belleville)

  Zoom
Remarquez les soldats en tenue romaine (déroulez la page).

# # #

Pour comprendre l'importance
 du transfert du point de départ,
il faut saisir le sens du parcours original.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire