LES « ENTRÉES JOYEUSES » MÉDIÉVALES ÉTAIENT DES PROCESSIONS UNISSANT LES ROIS ET LEURS SUJETS AUTOUR D'ÉVÉNEMENTS ROYAUX, TELS DES COURONNEMENTS, DES VICTOIRES, DES MARIAGES ET DES VISITES.
-- Pour une description des entrées parisiennes : Annales, 1986
Ces moments étaient heureux. Remarquez le fou :
L'Entrée de la reine Isabeau de Bavière à Paris le 22 août 1389, « Chroniques de Froissart » / zoom
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Entrée d'Isabel de Bavière, 1389
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La croissance du pouvoir monarchique apporte des changements :
- Au XVIe siècle la mythologie affirme la supériorité du roi :
L'Entrée de Henri II, roi de France, à Rouen, le 1er octobre 1550, 1557 / zoom
- Au XVIIe on dit entrées royales. Il n'y a ni haltes ni performances car le spectacle est le roi. Le point de départ est la porte Saint-Antoine, qui côtoie la prison de la Bastille.
- Déplacer le lieu de rencontre de plus en plus à l'est reflète le nombre croissant de participants du au développement de la ville et de l'économie, la raison pour la montée du pouvoir monarchique (expliqué dans Histoire un autre regard, dont ici.
- En 1610, les participants se rencontrent dans l'espace devant la porte Saint-Antoine, donc à côté de la prison.
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Louis XIII, huit ans, porte un costume d'adulte comme tous les enfants à l'époque.
- En 1628 l'entrée qui célèbre la défaite des protestants s'organise hors la ville (le plus petite colline survole le Belleville actuel). Une autre gravure montre le lieu de rencontre la place des Vosges, la première place royale, à quelques pas de la forteresse. Quoi qu'il en soi, l'espace est plus étendu.
Remarquez les soldats en tenue romaine.
- En 1660 l'entrée de Louis XIV réunit tant de monde qu'elle se constitue loin à l'est, à l'actuelle place de la Nation.
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Pour comprendre l'importance
du changement du point de départ,
saisissez le sense du parcours original.
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