jeudi 29 novembre 2018

DES TOURS CONSTRUITES EN AVANCE DE LEUR TEMPS ACCEUILENT DES REFUGIÉS ASIATES

 

« LES OLYMPIADES », PROJET APPROUVÉ EN 1966, ABANDONNÉ EN 1977

   « Le quartier demandait d'être nettoyé, 
 mais pas dans l'acceptation que l'on donnait à ce verbe
 au temps des tranchées de 14-18.

 On pouvait "rénover" à l'échelle humaine,
mais on a eu ce gigantisme délirant et oppressif... »
-- Léo Malet, 1978, 
Préface à la nouvelle édition de Brouillard au pont de Tolbiac (1956)



Sensées annoncer une utopie futuriste, elles semblaient des symboles d'une technocratie sans âme. 

Les tours écrasent les petites maisons.

 « Y trouverait-on encore la trace
de ceux qui ont constitué la matière vivante du quartier [...] 

ouvriers et artisans, petites gens paisibles, modestes marginaux 
[...] petites putains à fleur dans les cheveux, un tas de types pas très futés, sans doute, mais humains [...]. Ils n'ont plus leur place dans l'univers technocratique. »
-- Hector Malet

Les appartements vides ont permis à des réfugiés de la guerre du Vietnam de trouver des logements décents et abordables. D'autres asiates ont suiviet « Chinatown » est né.
(À partir de 1975)

                                                      Zoom          Affiche, Musée national de l'histoire de l'immigration  

  Musée national de l'Histoire de l'immigration
Annonce d'une exposition sur l'immigration de l'Asie du sud est

Ramsay Casadesus Rawson 
Les toits horizontaux ont fait partie du projet initial, donc rappellent des pagodes par coïncidence. 

mercredi 28 novembre 2018

UNE ENCLAVE

 


« LES OLYMPIADES » SONT UNE DALLE DÉTACHÉES DU QUARTIER

 Et la couleur renforce leur séparation avec les sobres alentours :





*     *    *

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mardi 27 novembre 2018

LA DÉROBADE DES PANNEAUX HISTORIQUES


SEPT CENT PARSÈMENT LA VILLE

Celui des Olympiades concerne la construction, omettant le rejet du projet et la raison pour laquelle les Asiates sont venus :


« La construction de cet ensemble entre 1968 et 1975 fut un des éléments d'une restauration dénommé Italie 13. Le lieu était alors occupé par la gare de marchandises du Gobelins : elle fut reconstruite en sous-sol et recouverte d'une dalle sur laquelle fut érigé des tours, des immeubles et des boutiques. Circulation d'automobile en sous-sol, promenade à pied et équipement sur la dalle, habitation en hauteur, tels sont les principes de l'urbanisme fonctionnaliste [...].

Cet aménagement audacieux de l'architecture moderniste est devenu un lieu cosmopolite, des Asiatiques s'y étant installés en nombre depuis 1975. »

Des données sans pertinence détournent de l'Histoire,
effaçant — volontairement ? — un outil qui éclair.

Pour d'autres exemples cliquez ici,
 et pour une exception, ici (déroulez).

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AUTONOMIE

 

IL Y A...

Un centre commercial





La multitude évoque une communauté, comme dans les quartiers Black.

Un supermarché, une pharmacie, un opticien, des fast foods, des restaurants, des services sociaux et...


Un gym

Un atelier de céramique

Des vastes espaces pour des réunions quand on ne peut pas louer une salle (celle-ci organise une manifestation pour les sans-papiers)

Seules manquent 
une banque et une poste.

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lundi 26 novembre 2018

L'INSPIRATION DES PLACES ROYALES


COMME ELLES, LA DALLE EST À L'ÉCART

*Pour ce modèle, cliquez.

L'architecture est homogène et le rues droites convergent vers le centre...  



Où en 2024 s'est trouvé une statue de roi : 
 




Elle occupait la place qui aurait été celle
là où les lignes droites se rejoignent,
et dont des symboles du pouvoir
animent encore les places qui représentent l'État

Les créateurs de la dalle 
n'aurait pas ajouté une pièce centrale
même si le terrain s'y prêtait,
car elle était une initiative privée.

Mais en prenant comme modèle
les places royales 
ils utilisaient le passé pour annoncer l'avenir. 
   

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dimanche 25 novembre 2018

LA DÉROBADE DU PANNEAU HISTORIQUE

 

SEPT CENT DE CES PANNEAUX PARSÈMENT LA VILLE ET PRESQUE TOUS OMETTENT L'ESSENTIEL

Celui-ci concerne la construction des tours, et ne dit rien de l'abandon du projet et que les réfugiés asiates trouvent de logement à prix modestes de ce fait.


« La construction de cet ensemble entre 1968 et 1975 fut un des éléments d'une restauration dénommé Italie 13. Le lieu était alors occupé par la gare de marchandises du Gobelins : elle fut reconstruite en sous-sol et recouverte d'une dalle sur laquelle fut érigé des tours, des immeubles et des boutiques. Circulation d'automobile en sous-sol, promenade à pied et équipement sur la dalle, habitation en hauteur, tels sont les principes de l'urbanisme fonctionnaliste [...].

Cet aménagement audacieux de l'architecture moderniste est devenu un lieu cosmopolite, des Asiatiques s'y étant installés en nombre depuis 1975. »

Le rejet de « l'architecture moderniste » n'est pas mentionné ou « l'installation des Asiatiques » expliqué. 

Des données sans pertinence détournent de l'histoire,
effaçant un outil qui éclair.

Pour d'autres exemples cliquez ici,
 et pour une exception, ici (déroulez).

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samedi 24 novembre 2018

UNE BALADE OÙ LES CULTURES S'ENLACENT


DEUX RUES PERCENT PÉRIPHÉRIE SUD-EST
(LES AVENUES DE CHOISY ET D'IVRY)


Commencez à la porte de Choisy...

Adapté d'un plan Google

Pharmacie à l'avenue de Choisy


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