dimanche 15 mai 2022

PEUT-ON DIRE DU NEUF SUR PARIS ? UN LIVRE QUI REPOUSSE LE RIDEAU


YES ! EN MONTRANT CE QUI EST ESSENTIEL — ET ÉFFACÉ
 

La vue habituelle de Paris contient des omissions majeures. Les révéler conduit à voir autrement une grande partie du passé français et du Paris actuel, menant à comprendre une désinformation qui dans ces grandes lignes est universelle. 

Ce qui est supprimé contredit la mentalité que les sociétés mondialisées tentent d'imposer. Derrière cette affirmation est la prémisse que les institutions, les lois, les philosophies et le changement à long-term émanent de l'économie sous-jacente  une approche autrefois répandue et maintenant supprimée aussi. 

Ceci est un « blook »    un livre (book) qui présente ses points rapidement par des gros titres et des images, avec des liens qui vous laisse accéder à details pertinents. 

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Signaler ces lacunes révèle une réalité plus complexe qu'on ne le croit...

Le Mariage de Sainte Ursule par Cristovao de Figueiredo, vers 1525 / zoom* (déroulez)
Des musiciens Black des siècles avant qu'on ne les attendent.

 *« Zoom » permet de cliquer pour l'image complète ou élargie et pour des précisions.


Conduit à déchiffrer d'autres mentalités... 

L'Évasion de Louis XVI, film pour la télévision de Viktor Lazarevski, 2013
Louis XVI tenta de s'échapper du Paris révolutionnaire par une fugue vers la frontière (en 1791). Il échoua, mais sa trahison de la Constitution qu'il avait juré de défendre eut un impact aussi profond que la prise de la Bastille et contribua à la chute de la monarchie. 

Les historiens gomment les aspects de sa fuite qui leur semblent aberrants. Mais elles montrent l'intention du roi de reprendre le pouvoir par la guerre civile et l'invasion étrangère. 

Aussi, en révélant l'état d'esprit d'Ancien Régime ils révèlent une mentalité que nous devons décoder pour le comprendre. 

Et souligne des faits de base occultés, tels : 

  • Les insurrections parisiennes du XIXe siècle qui ont pris part à former le monde actuel.

On croit souvent que ces personnages iconiques prennent la Bastille (en 1789). En fait, lRévolution de 1830 inspira le tableau : 


La Liberté guide le peuple de Eugène Delacroix, 1830-1831 (coupé pour souligner les personnages)

Elle termina ce que la Révolution française avait commencé — laisser le capitalisme prendre son envol en renversant les nobles — mais ce lien est généralement effacé, comme est le capitalisme lui-même.



 On n'en dit rien. 

                   Les photos sans crédit sont les miennes.

 
*L'église qui survole le nord de Paris. 

   Le panneau donne des informations fausses, liste des détails sans pertinence et évite l'essentiel.

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Ces pages soulignent aussi des énergies actuelles largement ignorées :

  • La créativité et la qualité qui ont tant contribué à la célébrité de la ville ont presque disparu du centre historique, comme montré ici et ici. La vitalité s'est déplacée vers les périphéries, où des loyers (presque) abordables attirent des créateurs.  

Paris Bossa Nova  / François Bibonne
 Musique dans un cellier du XVIIIe siècle, à la frontière sud-est

Un atelier d'artiste à Ménilmontant, loin à l'est


  • L'énergie des immigrés y fleurit :


Les affiches de coupes et de barbes des salons de coiffure dans les quartiers blacks sont à l'origine des « looks » de jeunes du monde entier (cliquez ici et sur les pages qui suivent). Pour les musiciens de rue, installez-vous sur une terrasse de café de la rue Doudeauville à La Goutte d'Or un samedi après-midi... .


Pour la couleur qui illumine des sobres rues parisiennes promenez-vous dans le plus important « Chinatown » d'Europe

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Les panneaux publicitaires qui survolent les grandes villes incarnent la mentalité que ces suppressions défient : 

La Seine à la rive gauche de Paris

       Le Flatiron Building, New York: Elisabeth Rawson

Leur monde est un vide et les spectateurs sont des gens isolés dont le bonheur consiste à acheter la marque. Aucune autre raison n'est donnée : l'achat est émotionnel et la pub un ordre. 

     Pub survolant le carrefour du Châtelet (au centre de la ville)

Les autorités renforcent cet état d'esprit. On peut s'y attendre des sociétés privées (journaux et chaînes de télévision) et d'organisations consacrées au commerce (l'Office du Tourisme). Mais les manuels scolaires, les musées, les descriptions de monuments, les panneaux historiques et un grand nombre historiens font de même : pour comment tout aspects d'une société se rejoignent pour renforcer les dirigeants, cliquez.

Les omissions font partie du capitalisme mondialisé qui souffle tout sur son chemin :

Harald Wolff

Le défier est le but de ce blook.  

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La désinformation ressemble à une carte erronée, qui conduit où on ne souhaite pas aller. Ce blook présente une autre carte qui conduit à un autre lieu.

Si vous le trouvez utile, transmettez-le !  

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Je me présente :

J'ai grandi dans une petite ville près de New York, où Maman ressortait par son accent français et son élégance parisienne. Indifférente aux équipes sportives, aux pom-pom girls et détestant Elvis, elle m'élevait à la française. Les coutumes de notre « hometown » et de Paris étaient si différentes ! Confronter deux vérités conduit à réfléchir.

Passant une année à la Sorbonne, j'étais captivée par l'histoire française, que je comprenais comme une série d'exploits d'individus dans un contexte largement politique. Mais un jeune homme rencontré en attendant un cours pensait autrement : pour lui, les événements, les habitudes, les croyances n'étaient compréhensibles qu'étant placés dans leur contexte économique. « Et cela », a-t'il dit, « vient de Karl Marx ».

Ma fascination pour Paris a duré plus longtemps que notre mariage et je vis toujours dans cette ville magnifique. 

Mon père était professeur, et je me dirigeai vers l'université (licence Vassar, maîtrise Harvard, doctorat Columbia, toujours en histoire). Mais enseigner dans les facultés françaises sans diplôme français était impossible à l'époque. Je suis donc devenue guide en tourisme, et ce blook en est la suite.


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Un souvenir

Harald Wolff
Vers 1955, une tante française, Magda Trocmé, 
que mon père appelait « Ouragan Magda »... 

pendant une tournée de conférences est venue nous rendre visite dans notre bourgade du New Jersey. Avec son mari, le pasteur André Trocmé, elle était une pacifiste anti-nazi connue, et après la guerre était critique de la politique de Guerre Froide du Président Eisenhower. Mon père, un anglo stoïque, se retirait après le dîner, laissant Maman et Tante Magda « discuter ».

J'écoutais du haut de l'escalier, et me souviens du plaisir avec laquelle elles échangeaient des idées, sans s'attendre à persuader (bien que la discussion a peut-être nuancé leurs points de vue très affirmés).

Il y a un espace pour des commentaires à chaque fin de page,
et j'aimerais connaître votre avis. 
Les critiques politiques sont bienvenues.

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Merci...   

Particulièrement à Henry Aubin, Carolyn Ristau et Glenn Holliman pour leurs critiques inestimables, à Claude Abron pour des années de prises de vue et à Harald Wolff  pour ses dessins.

Mon esquisse (à droite) et son interpretation pas à pas. 

Et aux amis qui ont aidé directement :




  • Pour les corrections de français et des conseils, Paule Girardeau, André Maisoneuve, Marc Ambroise-Rendu... (ces corrections ne sont pas terminées, les textes ayant évolués).
                     
Ainsi qu'à ceux dont les photos ou dessins viennent de l'Internet :



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Détails 

  • « Zoom » sous une image permet de la voir élargie sur le web en cliquant, avec les informations officielles. Quand il n'y a pas d'informations je le dis. 
  • Des images modernes sont créditées à l'artiste ou au photographe. Les photos sans crédit sont les miennes. 
  • Pour les informations historiques je cite la source, et les n°s de pages pour des informations que vous pourriez vouloir vérifier. 
  • Publicités, vitrines, arts de la rue, coiffures, expositions etc. évoluent. Quand pertinent, je dis quand les photos ont été prises. 
  • Ce blook a commencé en 2012 et évolue toujours.

Il est écrit aussi pour des étrangers,
ce qui explique des phrases telles
« quand ils prennent la Bastille, en 1789 »...

En tant qu'Américaine
je compare quelquefois la France et les États-Unis,
mais ces pages s'adressent à tous.

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