vendredi 8 août 2014

LE DESTIN D'UN PEINTRE POLITIQUE


L'ART DE GUSTAVE COURBET CONCERNE SOUVENT DES QUESTIONS SOCIALES. SOUS LA COMMUNE IL DEVIENT
« DÉLÉGUÉ AUX ARTS », C'EST À DIRE MINISTRE DE LA CULTURE 

Raspou'team

Son tableau le plus célèbre montre des paysans non idéalisés
dominés par des prêtres sinistres. Peint immédiatement après Juin, des catholiques intransigeants en étaient horrifiés :

Un Enterrement à Ornans, 1849-1850 / zoom


Trop célèbre pour être déporté, on l'a condamné à six mois de prison. Il laissa ces sombres dessins :



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Il était associé à la destruction de la colonne Vendôme bien qu'il désapprouvait la décision de la démolir, prise avant son élection :


Il la trouvait artistiquement nulle — les personnages tous de la même taille sont « de bons hommes en pain d'épice » — mais plutôt que de la détruire il proposa de la déboulonner et de transférer sa base, qui illustrait la République, à la cour des Invalides.  

  • La photo ci-dessus est son seul lien avec la démolition, et le personnage n'est pas lui... 

Zoom
  • Il ne portait pas de képi et le n° sur le képi n'est pas celui d'un bataillon de son arrondissement. 


Il était néanmoins condamné à financer son remplacement, et nous voyons la copie dont il paya une partie. Il est mort avant que le règlement soit complet, un paria ruiné.  
(En 1877) 

BFMTV

Le poisson est son auto-portrait,
peint quelques années avant sa mort.

La Truite,1873, zoom

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