lundi 4 août 2014

SUITES PARISIENNES


DÈS QUE SE DISSIPE
« L'ÉPAISSE FUMÉE D'OÙ S'EXHALAIT
UNE ODEUR INFECTE »
LES PARISIENS QUI AVAIENT FUI REVIENNENT
--  « Épaisse fumée », Louise Michel


Ils déshonorent les morts

Paris après la Commune par Frédéric Dix, Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis /
Non exposé.
« Des jeunes femmes sur le pont Neuf en toilettes fraîches soulevaient avec leurs parasols les casquettes placés sur les yeux des morts. » 
-- Lissagary 

Pour les aisés la vie reprend
ou même s'améliore...


Le pont Neuf en 1872 de Paul Renoir / zoom
Le pont Neuf, un an plus tard 

Hôtel Effrusi, 81 rue Monceau, 8e, Internet / photographe non nommé

Des hôtels particuliers sont construits dans l'ouest prospère : cette résidence de banquier est finie en été 1871.
-- The hare with amber eyes de Edmund de Waal, 2010

Tandis que pour les pauvres... 

Paris après la Commune de Frédéric Dix, Internet / Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis,
Non exposé

« Des femmes furtivement semèrent des graines
 sur les fosses des cimetières... » 

« Elles furent surveillées et grossièrement insultées : en dépit de tout, les fosses étaient toujours fleuris.

L'une, Madame Gentil, dont le mari avait combattu en 48, peut-être même en 1830, laissa pendant des années sa porte seulement poussée, afin qu'il pût rentrer sans attirer l'attention.

Il avait bien traversé les jours de Juin, il était rentré un soir (...) » 
-- Louise Michel

Une fosse commune
 
Internet / sans détails 

*      *      *
Suite,








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