LA SOCIÉTÉ DANS LAQUELLE L'ADOLESCENTE SE TROUVA APPARAÎT EN UN ART LÉGER, DÉCORATIF ET SOUVENT LICIENTIEUX, SANS SENS PLUS PROFOND
Cette ambiance facilita son inconscience.
La Balançoire par Jean-Honoré Fragonard, 1767-1768 / zoom
Un homme âgé (le mari ?) pousse la balançoire d'une jeune femme coquette, pendant qu'un soupirant ébloui admire ses jambes et des cupidons s'enlacent.
- Les courtisans paraissaient la célébrer, tel l'hostile frère du roi (le futur Louis XVIII) qui organisa une fête où cinquante cavaliers sur des superbes montures en combat en son honneur.
-- Madame Campan, p.110
- Sur les détails hiérarchiques des coiffures elle disait, « Arrangez tout cela comme vous l'entendrez : mais ne croyez pas qu'une reine, née archiduchesse d'Autriche, y apporte l'intérêt et l'attention qu'y donnait une princesse polonaise,* devenue reine de France. »
-- Madame Campan, p.372
*Marie Leczinska, épouse de Louis XV, insistait sur l'etiquette pour pallier ses origines inférieures : son père était un roi détrôné de la Pologne, pays dominé par ses voisins.
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Son inconséquence contribua à la chute de la royauté...
« Les Parisiens se seraient très probablement repris d'amour pour le Roi [après la fuite à Varennes, à suivre]. Ils avaient eu de tout temps un faible pour le gros homme qui n'était nullement méchant, et qui, dans son embonpoint, avait un air de bonhommie béate et paterne, tout à fait au gré de la foule. [...] Les dames de la halle l'appelaient un bon papa ; c'était toute la pensée du peuple. »
-- Michelet, p.77
Mais elle refléta
la société de cour dans son ensemble.
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