dimanche 17 janvier 2016

DES RAISONS AUTRE QUE LA FRIVOLITÉ EXPLIQUENT LE COMPORTEMENT DE LA REINE

 

LA SOCIÉTÉ DANS LAQUELLE L'ADOLESCENTE SE TROUVA APPARAÎT EN UN ART LÉGER, DÉCORATIF ET SOUVENT LICIENTIEUX, SANS SENS PLUS PROFOND

Cette ambiance facilita son inconscience. 


La Balançoire par Jean-Honoré Fragonard, 1767-1768 / zoom
Un homme âgé (le mari ?) pousse la balançoire d'une jeune femme coquette, pendant qu'un soupirant ébloui admire ses jambes et des cupidons s'enlacent. 

  • Les courtisans paraissaient la célébrer, tel l'hostile frère du roi (le futur Louis XVIII) qui organisa une fête où cinquante cavaliers sur des superbes montures  en combat en son honneur.  
-- Madame Campan, p.110
  • Sur les détails hiérarchiques des coiffures elle disait, « Arrangez tout cela comme vous l'entendrez : mais ne croyez pas qu'une reine, née archiduchesse d'Autriche, y apporte l'intérêt et l'attention qu'y donnait une princesse polonaise,* devenue reine de France.  » 
-- Madame Campan, p.372

*Marie Leczinska, épouse de Louis XV, insistait sur l'etiquette pour pallier ses origines inférieures : son père était un roi détrôné de la Pologne, pays dominé par ses voisins. 

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Son inconséquence contribua à la chute de la royauté...


« Les Parisiens se seraient très probablement repris d'amour pour le Roi [après la fuite à Varennes, à suivre]. Ils avaient eu de tout temps un faible pour le gros homme qui n'était nullement méchant, et qui, dans son embonpoint, avait un air de bonhommie béate et paterne, tout à fait au gré de la foule. [...] Les dames de la halle l'appelaient un bon papa ; c'était toute la pensée du peuple. »
-- Michelet, p.77

Mais elle refléta
la société de cour dans son ensemble.

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