LE TEMPLE, UNE PRISON QUI AURAIT PU ÊTRE PIRE

LES TEMPLIERS DU XIIIe SIÈCLE AVAIENT UN ENCLOS HOR LA VILLE. LA FAMILLE ROYALE EST CONFINÉE

On voit le gibet royal au loin : 

       Artiste inconnu, 1795 / zoom

Le gibet de Montfaucon, dont le neuf poutres permettaient de pendre un assez grand nombre de personnes en même temps, étaient adapté aux exécutions politiques. 

La forteresse et ses environs qu'un mur sépare de la ville —  le clos du Temple —  vers 1450 et à la fin du XVIIIe siècle :

Estampe vendue sur Ebay / zoom

Plan Turgot / zoom

Le lieu est loin du centre. Imaginez le trajet sous les huées : 

     Adapté d'un plan de la RATP

Le nom de la station de métro, la seule trace de la prison.

Louis le Dernier et sa famille arrivent au Temple le 13 août 1792 / zoom

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Mais la surveillance est moindre qu'aux Tuileries, il n'y a pas d'insultes, la nourriture est bonne et la vie de famille est du presque jamais vu pour des royaux :

   La Famille royale au Temple de Edward Matthew Ward, 1851 / zoom

Disparu du web 

Cette intimité a pu conduire Marie-Antoinette, qui avait appelé le roi « ce pauvre homme », a apprécier Louis XVI pour son amour pour ses enfants, pour sa maîtrise de soi et pour son courage.

-- Stefan Zweig, Marie Antoinette, « Le Temple », 1932

Louis XVI éduque son fils, anonyme /zoom

 

Pendant les dernier six mois de la vie du roi,

ils ont eu peut-être six mois de bonheur.

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Suite,

 « Je n'ai plus de larmes à pleurer »