François I de Jean Clouet, vers 1530 / zoom
Soirée au Musée des Armées
- Quand Henri IV, fondateur de la dynastie des Bourbons et d'une monarchie plus puissante est venu au pouvoir à la fin du XVIe siècle, la goujaterie de la cour choqua son épouse florentine, Marie de Médicis. Une auteure de romans historiques exprime son dégoût par cette réponse imaginée : « Même à la cour il y avait un soudard dans chacun de ces hommes, et une fille publique dans chacune de ces femmes. Certains mots, certaines plaisanteries me faisaient fermer les yeux de confusion, même parfois me boucher les oreilles des deux mains... .»
- Henri selon Rubens
La Rencontre à Lyon, cycle de Marie de Médicis, 1626 / zoom |
- La fonction des reines était de donner des enfants à la France. Aussi, en participant aux cérémonies, en visitant les églises et en offrant des aumônes elles semblaient plus proches du peuple que les rois et humanisaient la monarchie.
Les jeunes demoiselles qui les entouraient assuraient le ton. Mais elles-mêmes, des étrangères choisies pour des raisons politiques qui pouvaient ne jamais maîtriser le français ou les usages compliqués de la cour, restaient généralement en arrière plan.
Catherine de Médicis, reine mère 1559-1580's / zoom |
Marie de Médicis, régente et reine mère,1600-1616 / zoom |
Anne d'Autriche, régente puis reine mère,1643-1666 / zoom |
Marie de Medici, lointaine parente de Catherine, aimait autant le pouvoir. Pour son histoire, cliquez ici et ici.
La charmante, sociable Anne d'Autriche laissa la politique à son brillant Premier Ministre (le à son brillant Premier Ministre en dirigeant la cour de façon experte pendant la minorité et la grande jeunesse de Louis XIV.
- Les favorites : les maîtresses royales officielles. Choisies par les rois, la plupart étaient belles, cultivées et élégantes, des locomotives qui donnaient à la cour son éclat.
Diane de Poitiers (1535-1559) / zoom |
Marquise de Montespan (1667-1680's) / zoom |
La marquise de Montespan, contribua à la célébrité de la cour pendant les années le plus glorieuses de Louis XIV (1670-1685 environ). Son lien avec une tueuse en série apporta sa chute : cliquez.
Madame de Pompadour, 1744-1764 / zoom
Madame du Barry, 1768-1774 / zoom
La marquise de Pompadour influença la culture brillamment et et la politique étrangère désastreusement. La comtesse du Barry est surtout connue comme avoir crié, « Encore un petit instant pour vivre ! » avant d'être guillotinée.
Les maîtresses royales étaient nécessaires. Leur présence encourageaient les nobles à rester à la cour extrêmement coûteuse et étouffante, espérant que leur candidate serait choisie, car elle distribuerait alors la largesse royale à son clan. De plus, leurs dépenses extravagantes en faisaient des paratonnerres, éloignant du roi la furie populaire.
La preuve qu'on les approuvait : Pendant la Restauration la noblesse accueillit avec joie le don d'une résidence à sa confidente par le roi âgé, obèse et podagre, comme le choix d'une favorite et le retour de l'Ancien Régime.
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- Par ses dépenses et en devenant l'icône de la mode, Marie-Antoinette agit comme une favorite et sema les graines de son destin.
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