SES MONTAGES INVENTENT LES « CRIMES DE LA COMMUNE »,* MAIS UNE ILLUSTRE UNE RÉALITÉ
*Par le photographe royaliste Eugène Appert
Théophile Ferré — le fanatique dont Louise Michel était amoureuse — a effectivement ordonné l'exécution de l'Archevêque de Paris et de cinq autres prisonniers.
Assassinat d'otages à la prison de la Roquette / zoom
Musée Carnavalet, non exposé aux moments de mes visites.
Ferré n'était pas présent, mais puisqu'il a exigé l'exécution de l'Archevêque qu'un acteur le représente est justifié. Par contre, les autres victimes étaient choisies parce que leurs noms figuraient au début de la liste de prisonniers (Mes Cahiers rouges : un peu de vérité sur la mort des otages de Maxime Vuillaume, vers 1910). En faire des membres du clergé était de la propagande.
De Robert Jefferson Bingham, vers 1860 / zoom
Monseigneur Georges Darboy, un homme bienveillant d'origine modeste, avait défendu les pauvres et tenté limiter la barbarie versaillaise.
Thiers était également responsable :
- Les communards souhaitaient échanger Darboy pour Auguste Blanqui, le plus célèbre révolutionnaire français.
- Il est surtout connu pour avoir passé trente-cinq années en prison et pour la phrase « Ni Dieu ni maître » :
Film sur une révolte d'esclaves
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- Quand les dirigeants de La Commune proposèrent d'échanger tous les soixante-dix otages pour Blanqui seule, Thiers refusa.
- Ferré tomba dans le panneau, donnant à Thiers le martyr de haute visibilité qu'il souhaitait. « Idiot ! » cria Victor Hugo en apprenant son exécution.
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Illustration adaptée d'une peinture de Henri Motte / Internet, disparue, zoom |
Il voyait juste.
Cette peinture était faite en 1926...
Le 24 mai 1781, Exécution de Mgr Darboy et Président Bonjean à la Roquette par Marie-Thérèse de la Fosse / zoom
...et j'ai entendu une comtesse évoquer avec émotion
la mort de l'Archevêque un siècle plus tard.
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Suite,
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