LES CHEFS VERSAILLAIS,
IMMORTALISÉS À DEUX SITES
D'IMMENSE PRESTIGE
Au cimetière du Père Lachaise
pour Adolphe Thiers
et à la place Charles de Gaulle
pour le général MacMahon
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« Ces gens-là, on s'en débarrasse »
et donne son accord au carnage
Portrait d'Adolphe Thiers de Léon Bonnat, 1877 / zoom |
- C'était le site du dernier combat de La Commune. Quoi qu'en dise la nouvelle d'Alphonse Daudet, des trous de balles marquent encore les tombes...
L'Agonie de la Commune au cimetière du Père-Lachaise de Auguste Trichon (d'après Charles Vernier), vers 1871 / zoom (déroulez et cliquez sur une petite image à droite).
- Et celui de la commémoration annuelle de La Commune au Mur des Fédérés
Internet / photographe non nommé |
Chaque dernier samedi une cérémonie les honore, ainsi que tous ceux qui ont donné leurs vies pour un monde meilleur.
La plaque : « Ces hommes ont combattu pour une société plus juste et ont refusé de capituler devant l'ennemi ».
- Les funérailles aussi retournent le couteau dans la plaie : une foule immense entoure le convoi funéraire qui passe par les anciens bastions communards (en 1877)
The cortège passe devant la porte Saint-Martin / zoom |
La bourgeoisie l'apprécie pour avoir régler rapidement les réparations aux Prussiens sans impôt sur le revenu, pour avoir été le premier président d'une république conservatrice que les monarchistes même ont accepté... et pour avoir écrasé La Commune.
Personne ne s'oppose à la procession.
Les communards se terrent, sont déportés ou sont morts.
Le Monde Illustré, le 15 septembre 1877 / zoom |
L'eulogie
- De plus, son mausolée domine les tombes de célébrités et survole Paris
-- Le Père Goriot, 1835
# # #
Une avenue nommée pour
le général Patrice de MacMahon,
le général Patrice de MacMahon,
Commandant de l'armée versaillaise,
l'associe aux généraux de Napoleon
dont la plupart des avenues qui surgissent
de l'Arc de Triomphe portent les noms...
Le général MacMahon à la bataille de Sebastopol de Horace Vernet / zoom
Internet, photographe non nommé
...bien qu'il ait perdu
le « coup de massue
qui étendit le géant à terre »...
-- Louise Michel sur la bataille de Sedan, le 2 septembre 1870
« MacMahan tenta de rassembler ses forces (...) il assembla son armée dans la ville forteresse de Sedan, près de la frontière belge. C'était une décision militaire d'une incompétence exceptionnelle, car la ville entourée de collines était d'une position intenable ...
Le général von Molke s'exclama,... "Maintenant nous les avons dans une souricière" ».
-- Masquerade impériale de S.C. Burchell, 1971 (en anglais)il est « le vainqueur de la Commune ».
Fin de cette section.
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La prochaine section,
IV, 3.1.f.
Un présage et un tournant
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