LE MUSÉE OCTROIE QUATRE MÈTRES À LA COMMUNE, DANS UN COULOIR INSÉRÉ ENTRE DEUX SALLES CONSACRÉES AUX
ÉLITES
Le premier est dédié au baron Haussmann...
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La Commune occupe un couloir entre ces deux espaces. Il commence par une petite image de laveuses à la place Pigalle, rare œuvre du musée à reconnaître les gens du peuple mais sans autre rapport avec le sujet.
À côté, ce récit :
72 jours de la Commune de Paris
(18 mars - 28 mai 1871)
La défaite laisse la France divisée. La décapitalisation de Paris en mars est rejeté par le peuple de Paris. [Ne mentionne pas les mesures qui affectent la population.] Les gardes nationaux créent une fédération républicaine (d'où le nom « fédérés ») et se regroupent sur les hauteurs de Montmartre et de Belleville. [Ne dit pas qu'ils contrôlent le nord, l'est et le sud, c'est-à-dire les territoires populaires]. Adolf Thiers, chef du pouvoir exécutif, ordonne la reprise de 277 [non, 177 canons : une erreur élémentaire, comme ici et ici] canons de Montmartre, mais ses troupes battent en retraite à Versailles. L'homme politique et écrivain Jules Vallès écrit « Paris est reconquis ». [On substitue un individu au groupe.] Le 26 mars est élu un conseil général de Paris, en hommage à la commune insurrectionnelle de 1792-1794. C'est la première expérience d'autogouvernement communale dans l'histoire révolutionnaire [vrai ni pour Paris ni pour d'autres villes européennes]. La commune est proclamée le 28 mars. Plusieurs mesures (séparation de l'Église et de l'État, reconnaissance de l'union libre, élection des fonctionnaires et des juges, contrôle des citoyens sur les élus, éducation des filles...) [omet les mesures qui contestent l'hiérarchie sociale] sont adoptées. Mais le 21 mai, l'armée de Thiers envahit le sud-ouest de Paris. Les communards incendient de nombreux bâtiments publiques les 23 et 24 mai. [Omet les destructions de l'armée.] Entre 7000 et 10,000 personnes [plutôt 20 000-30 000] meurent pendant la Semaine sanglante (21-28 mai 1871), qui marque la fin de la Commune.
Suit un tableau qui montre la communication par ballon pendant le siège de Paris, un service limité par son coût aux privilégiés. Immense, il occupe une grande partie du passage théoriquement dédié à La Commune :
Dans l'espace qui reste :
- Auguste Blanqui, en prison à Versailles pendant La Commune.
- L'amie de Jules Vallès, vers 1880. Elle avait treize ans en 1871.
- Le marquis Henri de Rochefort, journaliste devenu adhérent d'extreme droite.
- Louise Michel, incontournable.
- Il y a aussi deux petites images de carnage, que les reflets de la vitre cachent presque :
- Celle de gauche (derrière la flèche jaune) ne se voit presque pas.
- Le flou de la photo et la petite taille de l'image montrent la difficulté de voir le peloton d'exécution.
Le musée renouvelle cette vitrine en remplaçant les images de carnage, mais elles sont toutes aussi petites et difficiles à déchiffrer.
...mais rien sur les destructions de l'armée.
J'ai demandé à des jeunes gardiens
où trouver la présentation sur La Commune.
Ils ne savaient pas,
et n'en avaient jamais entendu parlé.
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Suite,
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